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 « Ramener la nature dans nos vies. »

« Être combatifs sur les enjeux de la biodiversité »

« Adoption et transposition rapides du Règlement européen sur la restauration de la Nature »

« Obliger la liaison du réseau écologique fonctionnel »

« Renforcer et systématiser l’accompagnement des propriétaires de terrains afin de préserver et restaurer la biodiversité »

« mais aussi la mise en œuvre d’actions concrètes de conservation de la nature»

« BLA BLA BLA BLA »

 

Tout ce chapelet de bonnes intentions extraites du programme régional du parti du Bourgmestre d’Assesse est resté lettre morte lors du dernier Conseil Communal.
Nos irresponsables politiques ont montré lors de ce Conseil leur vrai visage et laissé entrevoir leur intention cachée: L’artificialisation par n’importe quoi de la zone de grand intérêt Biologique du Bois Robiet.
Ils sont restés sourds aux différents avis et ont préféré écouter les sirènes du vieux monde d’hier.
Béton, béton, béton...

Un règlement communal fruit d’un travail conséquent.

Depuis 4 ans, des citoyens réunis dans les comités citoyens Covisart et N931 travaillent à trouver des solutions pour protéger une forêt ancienne contenant des espèces protégées et 3 habitats communautaires menacés par divers projets d’artificialisation dont un projet d’une usine à tarmac.
Durant ces quatre années, ces comités ont informé la population d’une manière la plus exacte possible et factuelle du projet qu’on voulait leur imposer. Palliant ainsi au grave déficit de communication des autorités communales.
Par cette information nous avons contribué à éclairer et à faire réagir nos concitoyens lors de l’enquête publique.
C’est la réaction des citoyens qui a forcé les politiques locaux à refuser, dans un premier temps, le permis de l’usine à Tarmac.
Il y a 1 an, l’achat du Bois Robiet par Sotraplant a précisé la menace de voir ressurgir ce projet par voie de dérogations.
Nous nous sommes replongés dans ces dossiers en examinant les aspects juridiques, scientifiques, environnementaux avec l’aide de nombreux spécialistes.
Nous nous sommes entourés de l’avis d’experts, de professeurs d’Université, d’ONG, de juristes spécialisés.
Nous avons pris contact avec les Cabinets ministériels, les Tutelles et divers organismes officiels pour consolider nos argumentaires.
Nous avons reçu le soutien des 5 plus grosses associations environnementales de Wallonie.
Nous avons réagi rapidement et efficacement chaque fois que cela s’est avéré nécessaire transmettant immédiatement l’information que nous possédions aux autorités communales et aux citoyens. Toujours dans l’espoir d’aboutir à une solution concrète, mesurée et solide au point de vue juridique.
Nous étions arrivés au bout d’un travail considérable a mettre en place un règlement communal équilibré, tenant compte de toutes les remarques émises au cours des 2 seules réunions du groupe de travail programmées par la commune ces 7 derniers mois.

Lors du Collège du 21 mai qui fixait les points du prochain Conseil, le groupe Accor, majoritaire au Collège, a refusé de mettre ce point à l’ordre du jour. Son partenaire Écolo, jugeant le projet abouti a décidé de l’ajouter en point supplémentaire par l’intermédiaire de sa conseillère.
Celle ci déposa le point le vendredi 24 Mai à 16H34 par mail.
Ce mail contenait une présentation du point demandant un débat et un vote et deux documents annexes : le contenu de la proposition de délibération et l’avis d’un scientifique.
Ce point supplémentaire a été acté par le Collège du 27 Mai dernier.
Chaque conseiller a pu en prendre connaissance.

Mail Caro 24 05 24

Plus tordu que cela, tu meurs

Lors du Conseil de ce 30 Mai, après un bref débat, le Bourgmestre déclara qu’il refusait de mettre ce point au vote prétextant qu’aucun projet de délibération n’était annexé à la demande de la Conseillère.

De plus on reprocha aux comités citoyens de s’être renseignés auprès des autorités régionales. Estimant dès lors que les avis remis par celles ci étaient suspects. Apparemment ils ne supportent pas que les citoyens travaillent et... plus vite qu’eux.
On reprocha également d’avoir tout fait pour faire passer
ce règlement.(ce qui était quand même notre but).

Le chef de groupe de l’opposition a déclaré,lui, qu’il s’abstiendrait car trop proche des intérêts des promoteurs. (ce qui est à son honneur).
Et comme d’habitude, pour la plupart des autres Conseillers... le silence des agneaux.

 Rien faire

7 mois pour en arriver là

Notre volonté de collaborer avec les autorités et l’administration a toujours été considéré comme une ingérence dans les prérogatives que certains s’octroient.
La mauvaise volonté, la lenteur , l’absence de réaction, le désir de contrôler la moindre information avant de la diffuser au groupe de travail, nos nombreux courriers restés sans réponses, une volonté manifeste d’enliser les débats dans des considérations infondées, des annulations de réunions sans motif, le manque d’initiative, mauvaise fois, projets personnels obscurs, manœuvres de désinformation, manque de réactivité, incompétence et surtout le mépris…
C’est ce à quoi nous avons été confronté lors des 7 mois d’existence de ce groupe de travail Commune/ citoyens managé de façon chaotique par le Bourgmestre.

Après seulement 2 réunions, dans une lettre un membre de notre comité dénonçait déjà ce manque de collaboration de la part du Bourgmestre en particulier. Lettre restée, comme d'habitude, sans réponse.

Mais qu’y a t’il dans ce règlement qui fait si peur ?

  • Le règlement proposé donne les pleins pouvoirs au Conseil Communal pour les décisions futures dans les zones protégées. C’est une première en Wallonie, qui ouvrait la voie à d’autres communes.
  • Une avancée considérable dans la protection de la biodiversité.
  • Il ne fait qu’appliquer les belles intentions concernant la participation citoyenne et la protection de environnement contenues dans les programmes de tous les partis.
  • En protégeant une liaison écologique majeure, il concrétise ce qui se trouve déjà dans le Schéma de développement communal d’Assesse.
  • En protégeant les espèces animales et végétales s’y trouvant il ne fait qu’appliquer la loi de la protection de la Nature de 1973.
  • Ce règlement ne fait que concrétiser les « engagements » de leurs programmes de campagne.
  • Ce règlement ne fait que suivre l’avis de la CCATM communale.
  • Ce règlement donne un réel pouvoir de décision au Conseil Communal
  • Ce règlement concrétise un travail collectif auquel, malheureusement, les conseillers auraient pu participer plus activement.

Mais de tout cela les Conseillers ont lancé un signal fort : Il n’en veulent pas !

Leurs seules priorités: leurs propres intérêts électoraux immédiats, la défense des intérêts privés et la bétonisation à tout prix du Bois Robiet. 

Dont acte. 

Dans cet univers morose, nous voudrions simplement ici remercier ceux parmi les Conseillers qui nous ont prêté une oreille attentive au cours de ces longues années et qui n’ont pas hésité à s’impliquer avec les citoyens pour faire bouger les lignes.
Nous n’avons pas au Conseil, rassurez vous, que des m
anipulateurs, des bras cassés et des muets.

Mais le 9 juin et surtout en octobre on réfléchira à deux fois avant de cocher certaines cases...


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