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« Le VIVANT qui se défend » est un long métrage documentaire (90 min) de Vincent Verzat, produit par Partager c’est Sympa.

Le film retrace son cheminement entre militantisme et naturalisme, sa recherche d’un équilibre entre combat et contemplation. Partant d’un récit personnel et sensible, le film fait le lien entre les animaux sauvages et les luttes qui sont menées partout en France contre la destruction de leurs habitats.

"Le VIVANT qui se défend » trace un chemin pour vivre digne et affronter ce qui vient."

En avant-première,
dans la grande salle du cinéma « Cameo »
Le mardi 9 Septembre à 20 H,
rue des Carmes 49 à Namur.
Cette projection sera suivie d’un débat en compagnie de
Vincent Verzat (réalisateur),
Jennifer Diprinzio (Natagora),
Evergreen (Extinction Rebellion)
et Geoffrey Mirgaux (Occupons Le Terrain).

 

Quelques mots à propos du réalisateur 

En 2015, Vincent Verzat lance la chaîne de vidéos Partager c’est Sympa sur Facebook et YouTube, pour réagir à des sujets d’actualité.

D’abord seul, il est rapidement rejoint par deux collègues et l’équipe se place en soutien des associations et ONG militantes environnementales : grâce à des vidéos rythmées, filmées au cœur de l’action, et une figure principale qui guide les spectateurs à l’intérieur des mobilisations, Partager c’est Sympa amplifie la voix du mouvement climat français.

Structurée sous la forme d’une association, la chaîne grossit jusqu’à avoir quatre salariés. Elle s’autonomise rapidement grâce au financement participatif qui permet directement aux gens de contribuer à soutenir la chaîne. Cette autonomie permet à Partager c’est Sympa de s’orienter vers des sujets plus complexes, qui relèvent moins de l’actualité brûlante, et de les explorer dans des formats qui laissent plus de place à l’investigation.

L’essence de la chaîne demeure : des vidéos dynamiques portées par Vincent, qui vulgarisent un sujet, et incitent les gens à agir en proposant systématiquement un call-to-action, un moyen d’engagement simple et accessible.

Ce format est un succès : la chaîne atteint 420 000 abonnés sur Facebook et 310 000 sur YouTube en 2025.

Traversée par de nombreux questionnements, Partager c’est Sympa a su se réinventer à plusieurs reprises : c’est également ce qu’il se passe en 2021. Après 5 mois d’arrêt, Vincent reprend les vidéos seul et réoriente la chaîne vers des sujets sur le vivant et la biodiversité. Sans abandonner la couverture des grandes mobilisations environnementales, la ligne éditoriale articule dorénavant ces événements politiques avec la découverte du pistage et de l’affût, des enquêtes sur la forêt et la rencontre de vidéastes animaliers et de naturalistes.

 

Sa déclaration à propos du long-métrage

« Cela fait 10 ans que j’enquête sur les grands enjeux écologiques, économiques et sociaux, que je filme les mobilisations environnementales, que je suis témoin sur le terrain de la destruction des habitats et du dérèglement climatique.

Il y a quatre ans, j’ai vécu le désarroi intime, l’éco anxiété face au dérèglement climatique. Et dans le même temps, j’ai pris la mesure de mon ignorance du monde vivant, comme beaucoup de militants environnementaux : nous défendons “la nature” mais nous ne la connaissons pas ou si peu.

Or notre déconnexion du vivant a un prix : c’est à force d’être aveugle aux autres espèces, aux dynamiques écologiques, aux milieux, que nous créons un monde où rien d’autre ne saura vivre.

Alors j’ai pris un tournant vers le monde sauvage, je me suis auto-formé et j’ai reçu les leçons de naturalistes. J’ai enquêté sur la gestion forestière française, j’ai pisté et filmé des animaux qui vivent dans les interstices de notre monde, allant jusqu’à me lier au destin d’une renarde, d’un jeune cerf, et d’un blaireau. Cela dans l’espoir de trouver un second souffle à la lutte. Pour lui redonner du sens et de la vigueur.

Gardant un pied dans chacun de ces mondes qui ne se rencontrent pas, je suis devenu un passeur. Je vous livre un film entre l’investigation journalistique faite de rencontres sur le terrain, la quête personnelle et intime, et l’émerveillement naturaliste de l’observation d’animaux sauvages.

Des luttes forestières du plateau des Millevaches à la tanière d’une famille de blaireaux, en passant par les méga bassines du Poitou, les cerfs du Vercors et l’autoroute A69, ce film est autant un voyage qu’une main tendue entre des mondes qui ne se rencontrent pas, ou si peu. »