A cinq mois des élections communales, le constat est consternant:
Une nouvelle voirie dont l'hôpital ne serait pas demandeur...
Une volonté d'élus régionaux poussés par leurs intérêts électoraux et soucieux d'entretenir le clientélisme local...
Des élus locaux peu mobilisés, dans ce dossier, par l'intérêt communal...
Des élus locaux qui tendent à dépendre des politiciens régionaux pour le financement de leurs dossiers...
Des slogans "route de l'emploi", "sécurisation" "les ambulances" faisant croire que l'on a trouvé LA solution aux problèmes de mobilité et d'emploi pour camoufler tout cela...
Un bradage de notre patrimoine commun au profit d'intérêts extérieurs et particuliers.
Une motion votée le 6 Mars dernier au Conseil Communal d'Assesse, pour calmer les inquiétudes légitimes des citoyens...
Renseignement pris et de sources visiblement bien informées, un observateur de premier choix nous livre son analyse :
« Ils vous endorment jusqu'aux prochaines élections, et l'on discutera alors avec la nouvelle majorité en place. C'est ce qu'ils ont décidé.
Et c’est ce qui explique la sidérante inaction de ces même élus pour défendre la volonté soi-disant exprimée à l'unanimité.
La nouvelle majorité, quelle qu’elle soit, subira les mêmes pressions. Les ordres viendront de Namur et
en bons petits soldats ils diront "oui" les doigts sur la couture du pantalon. Discipline de parti oblige. En attendant les retours hypothétiques d'ascenseur... »
Dans ce jeu de donnant donnant qu'est devenu la politique de nos campagnes. Où est donc passé l'intérêt général ? Le renouveau politique dont ils se gargarisent tous ?
Quel parti se présentant aux élections communales d'octobre a t'il encore le souci des intérêts de sa commune et de ses habitants ?
Une absence totale de réflexion quant à l'impact qu'aurait un tel projet sur une partie de la population et sur le cadre de vie de tous les habitants de la commune.
Pas d'étude, pas de réflexion globale mais un projet bâclé qui apportera d'avantage de désagréments que d'avantages.
Et l'on se rend compte qu'aucune étude d'incidence n'a été exigée par nos "représentants" locaux opposés soi-disant à ce projet tel que présenté par l'administration régionale.
A la place. Un grand silence, après 4 ans de dissimulation...
Plus qu'une motion de belles intentions nous réclamons maintenant une véritable étude d'incidence.
Que l'on étudie réellement l'impact qu'aurait un tel projet.
C'est le moins que l'on puisse faire et c'est par là qu'il aurait peut-être fallu commencer.
Et exigeons aussi de chaque parti, de chaque candidat(e), une position claire à ce sujet, écrite et intégrée dans un programme électoral..
Ceci avant les élections.
Pour qu’en entrant dans l’isoloir, nous sachions clairement à qui nous allons donner notre précieuse voix face à ce dossier calamiteux…