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Depuis 2015, la Région Wallonne, avec la complicité de certains élus locaux, préparent dans le plus grand secret un projet de liaison Meuse /E411.

Ce projet vieux de plus de 50 ans refait surface alors que le « Bourgmestre empêché de Namur » Maxime Prévot est Ministre des Travaux publics.
Son souhait : Créer un nouvel accès rapide entre la Meuse et l’autoroute E411 pour délester le centre de Jambes et pouvoir alléger le trafic passant par Dave.

Ce projet en est à sa cinquième tentative.

Le Ministre convoque donc les Bourgmestres des 3 communes concernées (Assesse, Profondeville et Yvoir) et ceux-ci se mettent d’accord sur un tracé passant par la vallée du Fond del Veau, la vallée du Trou d’Haquin et qui rejoindrait la rue de Lustin pour traverser Maillen sur toute sa longueur.

Cette fois, on va prendre le prétexte de l’accès à l’hôpital de Mont Godinne et la région pilotera seule le projet. La plus grande discrétion est demandée aux différentes communes.

 Il faut à tout prix éviter toute réaction de la population, arriver avec un projet ficelé et dans la foulée : 1 mois d’enquête publique, accord du fonctionnaire délégué et la Région pourra débuter les travaux. Ne laissant aucune possibilité à la population impactée de réagir efficacement dans un délai si court.

Plusieurs réunions auront lieu avec certains membres de la majorité, les services de l’urbanisme et la DGO1 mais jamais ce point ne sera discuté ni validé dans aucun des Conseils Communaux.

En janvier 2018, nous découvrons le pot aux roses. Dans un premier temps les communes parlent de rumeurs sans fondement. Mais devant les documents que nous publions force est de constater l’existence du projet.

Les élections étant proches, il ne faudrait pas qu’un sujet qui préoccupe pas mal de gens ne viennent faire perdre des voix à l’un ou a l’autre. Le Conseil communal d’Assesse vote alors une motion d’opposition à l’avant-projet bientôt suivi par celui de Profondeville.

Devant l’absence d’information de nos élus et leur manque de réactivité face à un projet qui préoccupe une bonne part de la population, nous prenons l’initiative d’informer la population
(6 juin).  Plus de 200 personnes assistent à cette réunion. Une pétition est lancée. Elle recueille actuellement plus de 4 300 signatures.

Où en sommes-nous aujourd’hui ?

Le Ministre di Antonio s’entête à imposer ce contournement Sud de Namur en dépit de tous les signaux qui lui parviennent. Il attend les nouvelles majorités pour finaliser avec elles le projet de son prédécesseur.

190 000 € d’argent public ont déjà été dépensé pour une étude de tracé visant à satisfaire la volonté ministérielle. Alors que depuis 1973, le SPW savait que l’itinéraire imposé par le Ministre n’était techniquement pas réalisable.