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Chaque année, environ 12 km² sont artificialisés en Wallonie, principalement pour accueillir du bâti résidentiel. Ce sont essentiellement les terres agricoles qui pâtissent de ce phénomène, posant d’emblée la question de la résilience et de l’autonomie alimentaire de la Wallonie. De nombreux autres enjeux justifient que l’artificialisation des sols soit prise au sérieux et maîtrisée. En effet, celle-ci se localise de manière diffuse au sein du territoire et produit dès lors une fragmentation des espaces ouverts qui pose des questions environnementales liées à la biodiversité et au patrimoine naturel à conserver pour les générations futures, mais aussi des questions socio-culturelles plus immédiates liées à la qualité de vie et à l’identité paysagère des territoires ruraux. Cette artificialisation diffuse est également à mettre en relation avec le défi climatique. D’une part, elle renforce la dépendance à la mobilité automobile et d’autre part, l’imperméabilisation des sols qui l’accompagne souvent contribue à réduire la capacité de la région à s’adapter au réchauffement climatique et à la multiplication des épisodes pluvieux intenses notamment.
Le Gouvernement wallon, comme d’autres en Europe, souhaite réduire la consommation de cette ressource non renouvelable qu’est le sol. L’intention est ainsi traduite dans le Schéma de Développement du Territoire wallon adopté par le Gouvernement en mai 2019 : « Réduire de la consommation des terres non artificialisées à 6 km2/an d’ici 2030, et tendre vers 0 km2/an d’ici 2050 ». Réduire l’artificialisation des sols implique deux démarches complémentaires : d’une part, préserver au maximum les terres qui peuvent l’être et d’autre part, assurer une utilisation plus efficiente du sol par l’urbanisation, passée et à venir. Ce vade-mecum présente une série de mesures et outils qui sont dès aujourd’hui mobilisables pour aller dans le sens d’un usage plus parcimonieux du sol en Wallonie. Le public ciblé par cette publication est très large et rassemble les acteurs du développement territorial tant au niveau régional que communal, principalement les acteurs politiques et les administrations, mais également les bureaux d’études, les promoteurs, les agences de développement wallonnes, etc.
La Conférence Permanente du Développement Territorial est une plate-forme multidisciplinaire de recherche, de formation et d’échanges créée par le Gouvernement wallon en 1998. Elle rassemble une quarantaine de chercheurs issus de trois centres de recherche universitaires: CREAT (UCLouvain), IGEAT (ULB) et Lepur (ULiège).
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Le Schéma de développement du territoire (SDT) propose aux wallons un ensemble de mesures à moyen et long terme permettant à la Wallonie d'anticiper et de répondre aux besoins futurs de sa population.
Tant au niveau local que régional, il doit servir de fil conducteur dans les choix et les priorités fixés pour atteindre ensemble cet objectif commun
.NB: Le schéma de développement du territoire entrera en vigueur à une date non connue à déterminer par le Gouvernement.
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Inter-Environnement Wallonie a publié dernièrement un intéressant dossier intitulé "Stop béton".
Deux volets dans ce dossier : Pourquoi stopper le béton ? et comment stopper le béton ?
Si la volonté est de freiner de manière effective l’éparpillement de l'urbanisation, il importe de prendre en compte la dimension culturelle et politique du phénomène de l’étalement urbain dans notre région, pour y apporter des réponses enfin efficaces. Derrière le chaos apparent des causes et des conséquences, il y a une logique. Il faut donc s’efforcer de comprendre sur quoi repose cette envie de nouvelles routes, de nouvelles maisons, ce besoin de multiplier les parkings, immeubles à appartements, surfaces de bureaux et surfaces commerciales. L’aménagement du territoire et l’urbanisme sont le résultat de tendances sociétales et de choix politiques, mais ce sont aussi des disciplines susceptibles d’évoluer pour orienter la manière de concevoir les projets pour qu’ils soient davantage en phase avec l’environnement. Ce dossier veut donc expliquer ce qui se passe, mais aussi faire des propositions pour que cela se passe autrement et mieux.
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Ce jeudi 11 Avril 2019, le Gouvernement Régional Wallon a publié son plan infrastructure 2019-2024.
Concernant la N931, on peut noter que seul un aménagement cyclo-piéton entre la gare de Courrière et le carrefour de Petit Courrière est budgétisé (500 000 €).
Si l'on peut se réjouir de cette nouvelle, il faut néanmoins rester prudent avec ce genre d'effet d'annonce en cette période car ce plan est sensé engager le prochain gouvernement...ou pas.
Liste des travaux prévus dans le Plan Mobilité et infrastructures 2019-2024