Nous n'avons pas choisi de vivre dans un zoning, ni à proximité d'une usine à Tarmac.
Nous n'avons pas choisi, contrairement à vous, de vivre dans des odeurs de goudron.
Ce n'était pas notre plan de vie
Nous étions là avant vous M. Nonet et consors.
Nous n'avons pas l'intention "de faire le deuil de notre foret".
Nous n'avons pas l'intention non plus de faire le deuil de notre cadre de vie.
Nous n'avons pas l'intention d'accueillir votre usine qui ne nous apportera que des désagréments.
D'autres entreprises ont également choisi notre commune bien avant vous pour son cadre rural.
Agriculteurs, maraîchers, pépiniéristes sur les champs desquels vous n'hésiterez pas à envoyer poussières et particules cancérigènes.
Restaurateurs, infrastructures pour évènements, gîtes, centre de formation et tout ce qui touche le tourisme dans notre région étaient également installés avant vous.
Mais les désagréments que vous leur apporterez ont l'air d'être le cadet de vos soucis.
"Bougez vous! J'arrive" c'est le message que vous nous envoyez constamment.
Vous essayez de nous faire croire que votre usine cachée par une abondante végétation ne sera visible de nulle part.
Vous essayez de nous dire que le passage incessant de vos camions de 30T n'augmentera pas la circulation dans nos villages et sur N4
Vous essayez de nous faire avaler que rien ne s’échappera de la cheminée de votre usine sur nos écoles, nos crèches, nos jardins et nos champs.
Vous essayez de vous persuader que nous nous habituerons à l'odeur du goudron
Sûr de vos appuis au sein de l'administration et du monde politique, vous continuez, avec une certaine arrogance, à vouloir nous imposer votre projet,
Désolé mais nous ne sommes pas preneurs.
Et si votre usine est aussi propre et aussi discrète que vous essayez de nous le faire croire.
Installez la au fond de votre jardin.
Cela vous facilitera le télé-travail.
Et nous... ça nous fera des vacances.