Une réaction, une info... Prenez la voie rapide |
- Détails
- Catégorie : News
La locale Ecolo d'Assesse a clarifié dernièrement sa position face au projet d'installation d'une usine à tarmac sur son territoire.
Dans un communiqué publié sur sa page Facebook on peut y lire ceci:
L’annonce du projet de l’installation d’un usine à Tarmac à l’entrée d’Assesse (dans la Bois Robiet, à hauteur de Sart-Bernard entre la N4 et la E411) suscite un émoi considérable au sein des habitants de la commune. Cette inquiétude est bien compréhensible et totalement partagée par la locale Ecolo d’Assesse.
L’installation d’une usine d’une telle ampleur, aux portes de notre commune et à l’entrée du Condroz, gâcherait sans aucun doute le caractère rural de notre commune, dénaturant la porte verte du Condroz.
La disparition d’une importante zone boisée, l’artificialisation des sols et l’impact visuel de la tour à construire, conséquences potentielles de l’installation d’une telle usine, seraient en contradiction avec les objectifs régionaux et écologistes, notamment en matière de protection de la biodiversité et du cadre de vie.
Sur le plan énergétique, de la mobilité et de l’aménagement du territoire, un tel projet devrait, en toute logique, être localisé à un autre endroit.
Nous nous sommes engagés auprès de vous pour une commune plus verte et plus solidaire, pour la protection de la santé de nos concitoyennes et de nos concitoyens. Et nous y œuvrons au quotidien, ce qui nous conduit tout naturellement à ne pas être favorables à ce projet et à mettre en œuvre toutes les initiatives nécessaires à empêcher son aboutissement.
On ne peut que se réjouir qu'une partie de la majorité communale se ralie enfin à la voix de la raison et de l'intéret général.
- Détails
- Catégorie : News
Le 13 décembre 2016, le bourgmestre d'Assesse, mandaté par le Conseil Communal, signait la "Convention des Maires" qui engage les pouvoirs locaux dans un plan d'action concret pour l'énergie et le climat.
Concrètement, la commune d'Assesse s'engageait à réduire ses émissions de CO2 d’au moins 40 % d’ici 2030,
grâce notamment à une meilleure efficacité énergétique et à un recours accru à des sources d’énergies renouvelables.
Dans le même temps des contacts sur la faisabilité d' installer une usine à Tarmac sur son territoire avaient lieu (en toute discrétion, bien entendu).
Inconstance ? Incohérence ? Greenwasching ?
En effet, l'installation d'une usine à Tarmac à Sart Bernard mettrait à mal définitivement l'objectif de réduction de 40% d'émission de CO2 sur le territoire communal.
Et là on serait bien loin de la "commune plus verte" que l'on nous chantait au lendemain des élections.
Car si la commune d'Assesse, permet, en dépit de ses engagements, l'installation sur son territoire d'une usine des plus énergivore et grosse émettrice de CO2, le bilan carbone communal atteindra des sommets jamais atteints. Bilan auquel on ajoutera l'accroissement du charroi entrant et sortant et la disparition d'un bois de 5 ha.
Et on ne parle ici que du bilan carbone et pas encore des autres nuisances...
D'autre part, le citoyen comprendrait difficilement* que d'un côté on lui demande un effort collectif pour diminuer son emprunte carbone (CO2) et que dans le même temps les autorités communales, poussées par les lobbies de la route et pour quelques dollars de plus, posent des actes qui effacent les nombreux efforts des citoyens (consentis ou imposés).
* Un rôle d’exemple
"Par la mise en œuvre d’une bonne communication autour des pratiques mises en place, l’administration communale renforcera son rôle d’exemple vis-à-vis du citoyen, ce qui devrait concourir à la propagation de l’adoption de comportements plus responsables, tant auprès des enfants dans le cadre scolaire, que des adultes dans le cadre professionnel ou privé." (Fiche projet n°33 - PCDR d'Assesse)
- Détails
- Catégorie : News
Nonet profitera t'il de la crise du Coronavirus pour introduire sa demande de permis ?
Cela ne semble pas farfelu comme hypothèse.
Lors de la séance "d'information", organisée à son initiative le 11 Mars dernier, il a bien compris que le projet ne rencontrait pas un fol enthousiasme de la part de la population.
Il aurait donc décidé de brusquer les choses.
En introduisant son dossier prochainement, il profitera du fait que les opposants ne sauront pas se manifester.
Il profitera également de la confusion actuelle, du personnel communal peut être en sous effectif, suite à la crise du Covid-19.
La population n'aura pas l'occasion de s'informer, de se réunir, d'interpeller les autorités communales à cause des mesures de confinement.
Lors de l'enquête publique, il pourra s'assurer d'une participation quasi inexistante et d'une opposition à son projet quasi nulle.
La population hésitant à aller consulter un dossier que d'autres avant eux auraient contaminé.
Mais ira t'il jusque là ? Obligeant la population a prendre des risques pour exercer ses droits.
Comme quoi, il n'y a pas que les fumées de la future centrale à tarmac qui représentent un danger pour la population.
Le dossier de demande de permis lui même pourrait représenter un risque non négligeable.
- Entre termac et ruralité, la guerre est déclarée (L'Avenir -13/03/2020)
- Assesse: 30 emplois projetés à "l'usine à Termac" (La Meuse 12/03/2020)
- Maillen: une usine à tarmac à l’impact (très) limité (L'Avenir 28/02/2020)
- L'usine à Termac inquiète les riverains (La Meuse 28/02/2020)
- Détails
- Catégorie : News
Résumé des épisodes précédents:
- Les premiers contacts entre l'entreprise Nonet et la commune d'Assesse datent de 2017. (époque où se mettait en place le projet N931).
- De nouveaux contacts entre le Bourgmestre d'Assesse et l'entreprise Nonet ont eu lieu durant l'été 2019.
- Lors d'un de ces contacts, le bourgmestre a demandé à Nonet d'organiser une réunion d'information à la population.
- Fin aout, sur l'invitation des ETS Nonet, le collège a visité une usine d'enrobé au Luxembourg, à Esch-Schifflange.
- L"invitation distribuée par l'entreprise Nonet à quelques riverains précisait bien qu'il s'agissait d'une réunion d'information à l'initiative du demandeur.
Etrange, car on nous dit maintenant du côté de la commune d'Assesse qu'il faudrait exiger une étude d'incidence pour un tel projet.
Hors si le collège avait réellement l'intention de demander une étude d'incidence, il aurait organisé cette réunion dans les règles* tel que l'exige le code de l'environnement.
A la réunion du 11 Mars, 3 membres du Collège étaient présents donnant à cette réunion l'aspect d'une réunion d'information préalable. (mais qui n'en était pas une)
Soit on n'a pas l'intention d'organiser une étude d'incidence, soit on a baladé les gens pour du beurre ou...pour les sonder.
D'un autre côté l'entreprise Nonet déclare dans La Meuse que le permis sera introduit avant les vacances de Paques.
Tout comme l'enrobé, tout celà ne sent pas très bon...
* Depuis mars 2008, une réunion d’information peut être organisée avant l’introduction de la demande de permis. Elle est obligatoire pour les projets nécessitant la réalisation d’une étude d’incidences sur l’environnement (EIE)
- Détails
- Catégorie : News
POURQUOI L’ASBL COMITE VILLAGEOIS DE SART-BERNARD DIT NON AU PROJET D’UNE USINE D’ENROBAGE BITUMEUX
A l’issue de la présentation du projet à Sart-Bernard ce 11 mars 2020 où étaient présents tant les Sartois que les personnes de l’entité d’Assesse, l’asbl Comité Villageois de Sart-Bernard considère que le projet de centrale d’enrobage bitumeux est inacceptable pour les raisons suivantes :
1. Ce projet est incompatible avec une zone d’habitat à caractère rural (article D.II.24 du Code de l’Aménagement du Territoire) au vu des considérations suivantes :
a. un projet qui va s’étendre sur 7 ha avec une tour de 40 mètres de haut, ce n’est à coup sûr pas une petite industrie,
b. il met en péril la destination principale de la zone concernée puisqu’il affecte près de 4 ha à l’usine, aux constructions administratives et au stockage,
c. il est incompatible avec le voisinage car situé à quelques dizaines de mètres des maisons de la rue du Bois d’Ausse mais également à proximité du village et du bois didactique de Courrière. Avec des nuisances importantes tant au niveau du bruit dès 4h30 du matin, que des odeurs, des émanations diverses, … Et que dire du trafic journalier généré sur la N4 par le passage d’au moins 60 camions.
2. Ce projet détruit une forêt naturelle de bouleaux de plus de 20 ans.
Cette forêt sert de barrière efficace contre le bruit et la pollution venant de l’autoroute. Au moment où le Gouvernement wallon lance un grand programme de plantation d’arbres et de haies, ici on viendrait détruire des milliers d’arbres en pleine croissance.
Le Stop Béton prôné par le Gouvernement wallon doit s’appliquer. Nous avons assez détruit notre patrimoine naturel. Il est plus que temps de changer de politique. Il y a 10.000 ha de friches industrielles en Wallonie, c’est par là qu’il faut commencer.
3. Ce projet détruit l’image d’une commune rurale car ce bois est la porte d’entrée (N4 et E411) d’Assesse. C’en serait fini de cet espace de respiration. Nous ne voulons pas que notre commune devienne une entité industrielle !
En conclusion :
Il s’agit typiquement d’un projet destiné à une zone d’activité économique industrielle. Vouloir persister c’est s’assurer d’une opposition continue des habitants de Sart-Bernard à court, moyen et long terme.
Le Comité Villageois de Sart-Bernard espère que le Collège prendra en compte l’avis des habitants de Sart-Bernard et refusera dès l’abord de délivrer le permis.
Dans la presse:
- Entre termac et ruralité, la guerre est déclarée (L'Avenir -13/03/2020)
- Assesse: 30 emplois projetés à "l'usine à Termac" (La Meuse 12/03/2020)
- Maillen: une usine à tarmac à l’impact (très) limité (L'Avenir 28/02/2020)
- L'usine à Termac inquiète les riverains (La Meuse 28/02/2020)